Retransmission : Les négociations sur le climat doivent accélerer
Les ministres de l’environnement se sont concentrés sur les questions relatives aux négociations de cet automne, sur les changements climatiques, à l’occasion de la dernière journée du Conseil informel à Åre. Il ne reste plus que cinq mois avant la conférence de l’ONU sur le climat à Copenhague, à l’occasion de laquelle un nouvel accord doit être signé. L’UE joue un rôle moteur dans les négociations internationales qui doivent aboutir à un accord ambitieux sur le climat en décembre.
Photo: Gunnar Seijbold/Regeringskansliet
Andreas Carlgren
Entretien avec le ministre de l'environnement, Andreas Carlgren, le 25 juillet (en anglais)
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Les présidents des deux groupes de travail pour les négociations de l’ONU sur le climat, Michael Zammit Cutajar et John Ashe, ont, lors d’entretiens, présenté leurs vues sur la situation et sur ce qui doit être fait pour réussir à Copenhague. L’image d’ensemble est que les négociations sont trop lentes, mais il y a aussi des négociations dans des processus parallèles comme le G8, un groupe composé des huit plus grandes économies industrielles, le Forum des économies majeures, le FEM, composé des pays industrialisés et des économies émergentes comme la Chine et l’Inde, et les contacts bilatéraux qui peuvent donner l’impulsion au processus des négociations.
Le Ministre danois de l'environnement, Connie Hedegaard, a fait un compte rendu pendant le Conseil informel, du Dialogue du Groënland, un réseau informel des ministres de l’environnement du monde entier, et la Ministre italienne de l’environnement, Stefania Prestigiacomo, a fait le compte rendu du G8 et du FEM.
La discussion qui a suivi, confirme l’importance de l’objectif des deux degrés, et renforce la poursuite des négociations prévues cet automne. L’objectif des deux degrés, derrière lequel les pays du FEM se sont rangés en début juillet dernier, signifie que la température globale ne doit pas augmenter de plus deux degrés comparée à la température avant l’ère industrielle. Les pays du G8 se sont en même temps rangés derrière une diminution de 50 pour cent des émissions de gaz à effet de serre dans le monde entier, et une diminution de 80 pour cent dans les pays industrialisés. Les pays du G8 et du FEM sont responsables de 80 pour cent des rejets dans le monde entier.
La discussion a mis en évidence l'importance du rôle de l'UE dans les progrès faits au G8 et au FEM, et l'UE a reçu un fort soutien pour poursuivre en tant que leader dans le domaine. L’UE représente une forme négiociatrice unique composée de 27 pays qui ont chacun leurs compétences particulières et leurs réseaux de contacts.
« L’UE a pris la tête en présentant les objectifs les plus ambitieux jamais proposés par un groupe de pays. À Copenhague nous prendrons la place de leader afin de faire accélérer le rythme des négociations. Les autres pays doivent suivre l’UE et en faire plus. Le fossé entre les souhaits de la science et le message posé sur la table est bien trop grand, a expliqué Andreas Carlgren avant de continuer,
Les pays de l’UE utiliseront tous leurs contacts afin de pouvoir améliorer les possibilités d’une seule voix, et parvenir à un accord ambitieux sur le climat qui diminue suffisament les émissions de gaz à effet de serre et qui soit suffisament financé. Les pays industriels et les pays à économies émergentes doivent clairement diminuer leurs rejets. »
Les discussions ont aussi touché le financement et les engagements semblables. Le Commissaire Stavros Dimas a présenté un rapport sur le financement.
«À court terme ce sont les pays en voie de développment qui ont le plus grand besoin d’aide afin qu'ils aient des stratégies de diminution de leurs émissions et afin qu'ils prennent des mesures pour s'adapter aux changements climatiques », a expliqué le Commissaire Dimas.
Le Commissaire Dimas a également présenté un rapport sur les engagements semblables et sur le processus de l’UE de diminution allant jusqu’à 30 pour cent, pour l’accord suffisament ambitieux de Copenhague. Les chefs d’État et de gouvernement ont décidé que l’UE participerait avec une diminution de 30 pour cent des ses rejets d’ici à 2020, en comparaison avec 1990, et si on compare avec les autres pays industriels et les mesures pertinentes des économies émergentes.
« Notre offre ne comporte aucune condition. Nous utiliserons notre passage de 20 à 30 pour cent comme levier pour recevoir suffisament d'offres de la part d'autres pays » a commenté Andreas Carlgren.
Publié le
25 juillet13:30
Lieu
Åre, Suède
Contacts
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Frank Nilsson
Porte-parole par intérim d’Andreas Carlgren
+ 46 70 690 24 33
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Anna Bäckman
Attachée de presse, Ministère de l’environnement
+46 8 405 10 00
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Loïc Viatte
Secrétaire de ministère, Ministère de l’environnement