Économie et emploi

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Économie et emploi – une UE renforcée au sortir de la crise économique

La crise financière mondiale s’est abattue de plein fouet sur l’Europe. Dans son sillage, elle a entraîné une chute de la croissance, des faillites et une hausse du chômage. La crise économique et financière a occupé une place très importante dans l’ordre du jour de l’Union, et ce depuis que ses premiers effets se sont fait sentir.

Grâce à une action commune, l’UE a contribué à éviter un effondrement financier. L’UE est convenue d’un plan de relance visant à lutter contre la récession, à réduire les conséquences sur l’emploi et à augmenter la compétitivité. La Présidence continuera le travail entamé sous les présidences françaises et tchèques. L’objectif est de rétablir la confiance sur les marchés financiers, de lutter contre les effets négatifs de la crise sur la croissance et sur l’emploi, ainsi que de créer des solutions à long terme pour une croissance durable, pour l’emploi et pour des marchés ouverts.

Une période de crise implique des défis importants en matière de finances publiques. Une bonne discipline budgétaire permet un développement économique sain. Une question centrale consiste donc à discuter de la manière dont les Etats membres de l’UE peuvent rétablir l’ordre dans les finances publiques.

La crise économique est mondiale, elle nécessite des réponses mondiales. Le G20 (les 19 économies les plus importantes et l’UE) est un forum important. À l’automne, le G20 traitera des questions relatives aux ressources allouées aux institutions financières internationales, à la réglementation et au contrôle des marchés financiers, à la lutte contre la concurrence fiscale déloyale et à l’augmentation des ressources de l’économie mondiale. La Présidence oeuvrera pour parvenir à une position européenne commune en prévision des réunions du G20.

Plus d’emplois, et plus d’actifs

Avec le ralentissement de l’économie, on prévoit d’autres plans sociaux et licenciements. Cela a des conséquences graves pour les particuliers comme pour la société dans son ensemble. Dans ce contexte de crises économique, nous devons agir de manière efficace pour limiter et pallier les effets. Nous devons éviter de répéter les erreurs commises par le passé, qui conduisent à une exclusion durable ou au fait que des gens quittent le marché du travail de manière anticipée. La Présidence accordera donc la priorité aux actions relatives à des mesures sur le marché du travail permettant de limiter le chômage, de minimiser l’exclusion et de réintégrer les gens dans le marché du travail, tout en posant les bases pour un taux d’emploi élevé et durable sur le long terme.

La politique de l’emploi relève de la responsabilité des Etats membres ; la valeur ajoutée de l’UE se trouve dans l’échange mutuel d’expériences, et dans les engagements à prendre des mesures au niveau national visant à accroître l’emploi des hommes et des femmes au sein de l’Union. À la fois au niveau européen et au niveau national, il est indispensable de gérer le chômage. Il faut faciliter un retour rapide à l’emploi, et à long terme, il faut renforcer l’emploi du particulier ainsi que sa position sur le marché du travail. Une politique active de l’emploi pour plus de reconversion et de mobilité sur le marché du travail de l’UE, une correspondance plus efficace ainsi qu’un développement accru des compétences et davantage d’entrepreneurs sont des facteurs importants dans la gestion de la crise de l’emploi, aussi bien à court terme qu’à long terme. S’agissant des entreprises, outre la stabilité financière et un accès facilité au capital, il convient de travailler à la simplification des réglementations et à la mise en place de meilleures conditions pour les petites entreprises.

 

Des marchés financiers efficaces grâce à une amélioration de la surveillance et de la réglementation

La crise actuelle n’aurait pas pris de telles proportions si les organismes de contrôle avaient été en mesure de prévoir les risques sur les marchés financiers. C’est pourquoi il faut établir de nouvelles règles et renforcer les organismes de surveillance. L’objectif de la Présidence est de parvenir à un accord sur la mise en place d’une nouvelle structure de surveillance, qui implique notamment la création d’un organisme européen chargé de veiller à la stabilité du système financier dans son ensemble. La nouvelle structure comprendra également une proposition pour un système européen de surveillance financière au niveau microfinancier, qui devra notamment assurer un contrôle plus efficace des banques transfrontalières et une coopération renforcée entre les autorités nationales de surveillance.

Croissance et emploi à long terme pour les dix prochaines années

Alors même que l’UE s’efforce de gérer la grave crise économique, il ne faut pas oublier les défis à long terme. C’est seulement grâce à un taux d’emploi élevé et à des finances publiques saine que nous pourrons garantir nos systèmes de protection sociale. La crise économique a démontré l’importance de réformes à long terme visant à faciliter la reconversion, la création de nouvelles entreprises et d’emplois. La crise constitue également l’occasion de créer une économie qui allie croissance et durabilité environnementale. La reprise sera fondée sur des marchés ouverts, inclusifs et fonctionnels, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Union. Il faut faire en sorte que les consommateurs et les entrepreneurs puissent facilement bénéficier des avantages qu’offre le marché intérieur de l’UE. Un environnement productif avec des règles simples encourage la création et la croissance des entreprises. La recherche et l’innovation créent de nouveaux champs de développement. Des marchés du travail qui fonctionnent bien, avec des systèmes modernes de protection sociale, facilitent la reconversion des entreprises et des particuliers.

Dans les dix prochaines années, l’UE devra relever plusieurs défis de taille : réussir à se développer dans un contexte de concurrence mondiale accrue, rétablir l’équilibre de ses finances publiques et relever le défi que constitue le vieillissement de la population. Un nouveau plan stratégique et déterminé est indispensable pour parvenir à une croissance et à une prospérité à long terme. La Présidence entend contribuer à poser les bases de la prochaine stratégie à long terme pour la croissance et l’emploi, c’est-à-dire celle qui prendra la relève de la stratégie de Lisbonne. L’objectif des travaux en cours est de se mettre d’accord, pendant la présidence suédoise, sur les défis globaux et les orientations à suivre. La décision concernant la prochaine stratégie sera prise au cours de la présidence espagnole du premier semestre 2010.