Avancée prudente à Copenhague
Samedi, à Copenhague, un peu avant une heure du matin, plusieurs chefs d'État et de gouvernement se sont mis d’accord sur un accord sur le climat à la Conférence sur le changement climatique de Copenhague. Cet accord comprend notamment un consensus autour de l’objectif des deux degrés ainsi qu’autour des moyens alloués au financement climatique.
Photo: Gunnar Seijbold/Regeringskansliet
19 décembre: Conférence de presse, COP 15, de Fredrik Reinfeldt et de José Manuel Barroso
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Cet accord a été conclu suite à des négociations de haut niveau au sein d’un cercle restreint composé d’une trentaine de pays, dont notamment l’UE, la Chine, l’Inde et les États-Unis.
« Soyons clairs, j’avais espéré davantage. Cela ne va pas résoudre la menace climatique. Mais c’est un premier pas, un pas important », a déclaré le Premier ministre Fredrik Reinfeldt lors de la conférence de presse qui s’est tenue après la fin de la réunion dans la nuit de vendredi à samedi.
La Présidence danoise a présenté l’accord de Copenhague aux représentants des pays du monde entier rassemblés dans la salle plénière à la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique. Après d'intenses négociations toute la nuit et toute la matinée, du fait que la décision en plénière doit être obtenue à l’unanimité, l’ensemble des pays rassemblés ont décidé de « prendre note » de l’accord formellement, samedi à l’heure du déjeuner.
Dans cet accord il a été convenu d’un engagement des pays industrialisés à hauteur de 30 milliards de dollars entre 2010 et 2012 destiné au démarrage rapide en faveur de l’adaptation, des réductions des émissions et du renforcement de la capacité dans les pays en voie de développement, y compris qu’au financement de la lutte contre la déforestation. La mobilisation d’un financement des besoins des pays en voie de développement à partir de 2020 a également été pris en compte dans cet accord et a été estimé à 100 milliards de dollars par en à partir de 2020.
« Ce à quoi nous voulions parvenir en venant ici à Copenhague, c'était de nous sortir de l’impasse. Nous devons faire quelque chose, sinon nous nous enlisons dans cette situation sans issue. Nous avons vu aujourd'hui des pays réaliser des efforts et définir des objectifs. Même des pays qui avaient dit auparavant qu’ils ne prendraient pas d’engagements ont présenté des chiffres », a ajouté Fredrik Reinfeldt.
Une annexe est jointe à l’accord. Les pays ou les groupements de pays peuvent compléter dans cette annexe les engagements pris en matière de réduction des émissions ou de mesures climatiques. Reinfeldt a souligné que cet accord n’était pas suffisamment ambitieux pour que l’UE change son objectif de réduction des émissions de 30 pour cent d’ici 2020.
La création d’un fonds, le « Copenhagen Green Climate Fund”, est proposé dans l’accord. Par l’intermédiaire de ce fonds, les moyens financiers seront canalisés de manière à soutenir différentes actions en faveur de l’adaptation, des réductions des émissions et du développement technologique. Un mécanisme doit également être mis en place afin d'augmenter la transmission de technologies entre les pays industrialisés et les pays en voie de développement.
Le Président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a également participé à la conférence de presse.
« Cet accord est mieux que rien du tout, mais il se situe très clairement en dessous des objectifs que nous avions fixé. Je ne cache pas ma déception », a-t-il commenté puis d’ajouter :
« mais il s’agit du premier pas réalisé dans un processus très important ».
Publié le
19 décembre02:11
Mis à jour
29 décembre12:13
Conseil
Conseil européen (non spécifique au conseil)
Lieu
Copenhague, Danemark
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